ANECDOTES DIVERSES
Bonjour,
J'ai une anecdote sur le 3° drapeau.
Alors Président des lieutenants, je suis allé, en compagnie de mon camarade, le Ltn Daniel CLAIR, le chercher au 1° semestre 1992.
Nous sommes allé au fort de VINCENNES où nous avons déposé le 2° drapeau qui effectivement ne comportait pas "S" à transmissions et nous avons pris en compte le 3° drapeau.
Fièrement, en arrivant à la caserne ST MARTIN, nous sommes allés l'installer dans le bureau du Chef de Corps, le Colonel WAGNER, en présence du Cne SYLVAIN, OSA. Et là, quelle stupeur. Il manquait les inscriptions "45" dans chacun des 8 angles du drapeau. Engueulade méritée et bien sur, retour immédiat sur VINCENNES.
Le régiment est alors resté un mois sans drapeau puis nous l'avons finalement récupéré, conforme cette fois-ci
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Cordialement, Joël.
DANS UN DE MES DERNIERS MESSAGES, J' INDIQUAIS QUE JE RACONTERAI UNE ANECDOTE QUI M'EST ARRIVEE AU 45 RIT.
EH BIEN LA VOILA : CELLE-CI VA DEMENTIR LE 8 EME MESSAGE DANS LA RUBRIQUE " LIVRE D'OR " DE MR BASTIEN JOEL.
AVEC MON CAMARADE LE 2 EME TRS HENRI, NOUS FAISIONS LE PARCOURS TEST. SOUDAIN AU LOIN
NOUS ENTENDIMES LE BRUIT D'UNE VOITURE, C'ETAIT UNE 4L(RENAULT4). CHICHE "ON FAIT DU STOP"
DIS-JE A MON CAMARADE. NOUS MIMES IMMEDIATEMENT NOS DIRES A EXECUTION ET A NOTRE SURPRISE, LE VEHICULE S'ARRETA ET LE CHAUFFEUR NOUS PROPOSA DE NOUS MONTER, CE QUE NOUS AVONS REFUSE CATEGORIQUEMENT.
MAIS DEVANT L'INSISTANCE DE LA PERSONNE, NOUS SOMMES MONTES DANS LE COFFRE, LE FUSIL A LA MAIN, FAISANT SIGNE A NOS COLLEGUES SUR LE PARCOURS.
DE CE FAIT NOUS AVONS GAGNE UNE MULTITUDE DE PLACES JUSQU'A L'ARRIVEE DE LA STATION SUIVANTE.
A PART CA, PAS SYMPAS LES MONTILIENS ??????????????????????????
Christian GABRIEL, originaire d'HAMMAM-RIGHA où était cantonnée la 3 ème Compagnie du 45 ème Régiment de Transmissions commandée par le Capitaine CHAMPARNEAU avec comme adjoint le Lieutenant DIET ( grand ami de mes parents ).
Je me suis engagé le 11 novembre 1956 à MAISON-CARREE , 1 ère Compagnie ( Capitaine ANTOINE ) où j'ai été formé comme radiotélégraphiste avant d'exercer mes talents dans le Sahara pendant près de 24 mois sur les réseaux FVK;
Au mois de Janvier 1957, à Maison-Carrée, nous avons reçu la visite du Ministre des Armées, Monsieur Max LEJEUNE.
Pour les honneurs, deux Bataillons du 45°R.T. se trouvaient rassemblés sur le terrain de foot du Régiment.
Dès l'arrivée du Ministre, l'Officier de permanence commande le "Présentez Armes" qui s'exécute dans un mouvement d'ensemble admirable.
La revue des troupes terminée, le Colonel, Chef de corps, voulant diriger les opérations, commande alors aux deux unités "REPOS" alors que nous étions toujours au "Présentez armes".
Voyant que personne ne réagissait à son ordre, il en demanda les raisons à l'Officier de permanence qui en l'occurrence était un Chef de Bataillon. Ayant compris qu'il venait de faire une erreur, il repris ses ordres en commandant : "Reposez armes" puis "Repos". Et là, ce fut un fou rire collectif de plus 600 hommes rendant les honneurs au Ministre de la défense.
Quel fou rire ! Difficile à imaginer n'est-ce pas?
L'histoire ne dit pas si le Ministre est reparti satisfait du bon moral des troupes visitées.
Christian GABRIEL
